Comparaison entre :
- une optique sale (à gauche)
- et une optique propre (à droite)
Bien que l'image soit visible, la définition manque de qualité.
Ennemi n° 1, elle se dépose sur toutes les lentilles et laisse un dépôt qui trouble progressivement l'observation.
Il faut protéger le microscope en le couvrant lorsqu'il n'est pas utilisé.
Dans certains cas extrêmes, des champignons se développent entre les lentilles, bien que celles-ci semblent étanches.
Eviter les lieux humides.
Toutefois les atmosphères trop sèches durcissent plus rapidement les graisses des mécanismes en mouvement.
L'exposition au soleil derrière une vitre ou dans un local trop chaud sèche les graisses qui permettent le déplacement des éléments :
- mécanisme de mise au point,
- platine porte-objet,
- tourelle porte-objectifs,
- tête porte oculaires ...
- huile d'immersion,
- débris de verre,
- échantillons salissants,
- machines polluantes à proximité,
- atmosphère agressive et corrosive,
- utilisation de l'équipement par un nombre important d'utilisateurs,
...
Après quelques mois dans ces conditions, le microscope n'est plus aussi performant.
Tous les fabricants s'accordent à dire qu'il ne faut jamais démonter un microscope sans connaissance particulière.
C'est pourquoi une maintenance régulière est préconisée par un technicien spécialisé, avec des connaissances précises d'optique, de mécanique, d'électrotechnique, et pouvant assurer une formation sur les réglages d'un microscope.
Aussi, n'hésitez pas à me contacter pour obtenir des conseils précis, ainsi que des estimations sur les fréquences de maintenance qui peuvent s'étaler de 6 mois à 2 ans selon l'usage.