Tête à compensation manuelle :
Reporter le chiffre de l'écartement interpupillaire en réglant la ou les bagues de correction dioptrique à la même valeur (ex. 64 mm).
Tête type Siedentopf (rotation 360°) :
Ajuster la ou les bagues de correction dioptrique à zéro ou tangente à la bague horizontale.
Ecarter les deux porte-oculaires jusqu’à superposer les 2 images et n'en obtenir qu'une seule.
Le repère (55 à 75) indique la distance inter pupillaire en mm.
Pour un écartement linéaire, reporter ce chiffre sur les portes oculaires gradués.
Pour un modèle 360°, amener sur le point 0 ou tangent au repère horizontal.
Ajuster la mise au point avec l'œil droit dans l'oculaire droit.
Observer avec l'œil gauche dans l'oculaire gauche. Corriger la bague porte oculaire jusqu'à la mise au point de l'image identique à droite et à gauche.
A défaut, les 2 bagues doivent être sur le même plan, en position intermédiaire (repère médian ou 0).
Une tirette renvoi l'image vers les oculaires ou vers la caméra.
Certains sont équipés d'une correction dioptrique, de bonnettes et de réticules gradués (échelles x, x-y, quadrillages...).
L'oculaire est défini par son grossissement (ex. 10x) et son indice de champ en mm (ex. 20).
Le champ observé correspond au rapport : Indice de champ / grossissement objectif
(exemple avec un objectif 40x : Champ observé = 20 mm/40x = 0.5 mm)
Les objectifs sont définis par leur grossissement (de 1x à 150x), leur qualité (correction d'aberration géométrique ou chromatique), leur ouverture numérique (0.1 à 1.4), à sec ou immersion d'huile (amélioration de la résolution).
2 conceptions :
- optiques à 160 mm (convergence sortie objectif, plan image à 160 mm des oculaires).
C'est donc problématique quand on veut insérer un module entre les objectifs et la tête : épi-illuminateur, doubleur de grossissement ....
- optiques à l'infini (faisceau parallèle et convergence au niveau de la tête) :
Les nouvelles générations d'objectifs sont donc corrigées à l'infini, ce qui résout ce problème.
> Il ne faut donc pas mélanger ces 2 conceptions au risque de décalages de focus entre les objectifs.
Manipuler les objectifs par le bord cranté de la tourelle (et non pas par les objectifs), du plus faible au plus fort grossissement. Attention à ne pas accrocher le porte lame métallique.
Grossissement total = Grossissement oculaires x grossissement objectifs
Exemple : [10x] x [40x] = 400 fois
Platine à déplacement X-Y avec les molettes (la souplesse du mouvement doit être identique, sans jeu ni résistance).
Le porte échantillon doit pincer la lame, sans à-coup (vérifier son serrage et sa propreté).
Certains systèmes sont équipés de butée haute et de frein de serrage de la molette macrométrique.
Baisser le potentiomètre en fin d'utilisation. Lors du remplacement de lampe, respecter sa tension et sa puissance (exemple 6v 20w, 12v 100w...).
Le condenseur permet la transmission de la lumière dans l'objectif et doit être parfaitement réglé.
- Placer un échantillon, effectuer la mise au point au grossissement 10x.
- Fermer le diaphragme de champ : un halo de lumière plus ou moins net apparaît dans l'oculaire (fig.a).
- Monter le condenseur (molette latérale) jusqu'à l'apparition de la netteté des bords du diaphragme
- Centrer le condenseur (fig. b) en agissant sur les 2 molettes en V devant le condenseur.
- Ouvrir et ajuster le diaphragme de champ tangent au bord externe et affiner le centrage (fig. c).
- Ouvrir le diaphragme de champ pour que les bords disparaissent complètement (fig. d).
Ce diaphragme améliore le contraste de l'image et la profondeur de champ :
- le diaphragme trop ouvert, l'image est terne
- le diaphragme trop fermé, l'image se dégrade.
< Position du diaphragme selon grossissement
< Bague de diaphragme (graduée de 0.1 à 1.2)
Réajuster l'intensité lumineuse si nécessaire lors du réglage du diaphragme.
C'est la méthode couramment utilisée : l'éclairage illumine l'échantillon par diascopie.
Un filtre bleu (lumière du jour) permet une restitution des couleurs naturelles pour les lampes halogènes.
L'observation de cellules claires sur un fond clair étant difficile, le contraste de phase permet de distinguer leur contour sur un fond gris. Il est constitué d'un anneau noir gravé dans chaque objectif que l'on superpose sur un anneau lumineux de même taille situé dans le condenseur.
Les anneaux doivent être parfaitement alignés pour que la lumière soit déphasée.
Le fond noir possède un anneau plus large qui donne ce fond noir et inverse le contraste.
- Sélectionner la bague de phase correspondant à l'objectif
- Retirer un oculaire et utiliser une loupe de centrage. Centrer l'anneau de phase avec l'anneau noir
La fluorescence permet d'observer des cellules qui fluorescent, non visibles avec l'éclairage halogène en fond clair.
Un boitier lampe à vapeur de mercure sur l'épi-illuminateur propose un large spectre de lumière.
Des cubes sélectifs permettent l'observation de l'infrarouge à l'ultraviolet. Un filtre d'arrêt protège les yeux.
L'éclairage illumine l'échantillon par réflexion ou épiscopie (Epi-fluorescence).
- Vérifier ces réglages régulièrement.
- Couvrir le microscope avec sa housse en fin de journée (après refroidissement de la lampe).
- Nettoyer les objectifs à immersion d'huile après utilisation (alcool & papier optique).
- Nettoyer les optiques avec une lingette imbibée et le microscope avec du papier imbibé d'alcool.
- Faites réviser votre microscope par un spécialiste tous les ans (à défaut tous les deux ans).